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L'épisode est divisé en trois axes :
-  la lutte pour le pouvoir entre Scorpius et Crais
-  la lutte pour la survie entre Crichton, D'Argo, Zhaan et M'lee
-  la communication entre le bébé de Moya et Aeryn.

-  Combat des chefs entre Scorpius, le prétendant et Crais, le Capitaine. Ces échanges sont curieusement détachés du reste de l'épisode. En fait, il n'y a pas de liens entre ce bras de fer et le reste de l'histoire. C'est juste une question de timing. Dommage car cette lutte aurait pu être plus élaborée, plus longue, plus détaillée et surtout plus chargée émotionnellement. Ici on assiste à la chute de Crais mais on ne s'implique pas.

-  Crichton et ses amis tentent de survivre ; mais contre qui ? Pas question uniquement de se battre, il faut aussi identifier l'ennemi. Et ça n'est pas aussi aisé qu'on ne le croirait. Faut-il se battre contre le prédateur ou l'apprivoiser, faut-il se battre contre le manque d'éthique du scientifique ou laisser passer ?

Car la question est là. Après avoir symbolisé les manipulations génétiques par le bébé de Moya, les scénaristes choisissent ici un discours plus direct. Une science sans éthique (représentée par Br'Nee) est-elle acceptable ? Et si oui, dans quelles mesures peut-on accepter ses débordement ? Zhaan hésite, Crichton tranche. Et question plus ancienne encore ; jusqu'à quel point est-il permis de céder à ses instincts (représentés par M'lee) ? La survie est-elle une raison suffisante ? La civilisation ne commence-t-elle pas par le contrôle de l'instinct et des pulsions primaires ?

-  Et enfin la communication entre le bébé de Moya et Aeryn. Pilot se charge de recruter Aeryn pour amadouer l'enfant . Celui-ci est perturbé, partagé entre sa mère Moya et son côté pacificateur, il refuse de communiquer. Il est "anormal" et en est conscient. Alors à qui faut-il faire confiance ? Aeryn, ancienne pacificatrice et amie de Moya établit la communication. Moments hésitants mais privilégiés entre le bébé et Aeryn. Moments d'émotions, lorsque Pilot expose la dernière requête de Moya à Aeryn.

 

La calcivore


"Bone to be wild", le titre original, est un jeu de mot avec l'expression "Born to be wild" (né pour être sauvage) et le mot "bone" (os). C'est intraduisible en français. [1] "La calcivore" est un choix, qui, si il est discutable, à l'avantage d'être clair. Pour info : presque 99% du calcium présent dans le corps humain est présent dans les os et les dents, le reste se trouve dans le sang et les tissus. Pour un adulte ça représente environ 1,10 à 1,20 kg de calcium (dont 1kg dans les os).

[1] "Born to be wild" (1968), chanson du groupe "Steppenwolf", est un tube dont le titre a été tellement repris soit sous sa forme originale soit sous une forme modifiée (comme c'est la cas ici) qu'il est désormais assimilé à une expression voire à l'affirmation d'un mode de vie