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Vortex : suite et fin d'une tempête dans un cortex

Il suffit d'énoncer une vérité pour qu'aussitôt elle se dédouble et se nuance. Il en est ainsi de la tempête annoncée dans un cortex : chacun ou presque y reconnaîtra le sien. Ceux qui sont importants, cependant, sont au nombre de trois.

Scorpius : obnubilé, il l'est mais sans doute pas comme on l'a cru même s'il n'a cessé depuis un moment de le répéter.
A ses yeux, la technologie du vortex n'est pas une fin en soi ; c'est une arme contre les scarrans. Une arme ? Que dis-je : la SEULE arme pour lutter contre les scarrans, leur soif de pouvoir, de domination et de conquête.
Les scarrans, il est le seul à les connaître vraiment ; ils ne sont pas de nature à se laisser manipuler par une Grayza au décolleté profond. Les alliances, les trêves ? Elles ne servent qu'à gagner du temps, pas être respectées.
Pourquoi Crichton ne veut-il pas comprendre ? [1]

Crichton : Hé bien, non ! Crichton ne comprend pas... pas plus qu'il n'a compris Hiroshima. D'où la tempête sous son crâne.
La science, oui... mais à quel prix ? Faut-il se munir d'armes destructrices pour se prémunir contre ses ennemis ? Voilà notre terrien en plein conflit, entre ce qu'ont implanté les Anciens et ce que son petit clone lui dit, et prêt à jouer les [Gandhi].
Que peut-il y avoir de plus destructeur qu'un Pacificateur ? Il ne s'agit pas de se laisser influencer par une propagande savamment orchestrée pour le faire livrer ses secrets. Après, il sera trop tard pour regretter.
On s'en tient au plan B, c'est toujours celui qui a le mieux marché... quand il n'y avait pas un traître pour tout faire capoter.

Crais : Le voilà encore une fois montré du doigt. Il faut dire que cet ex-capitaine zélé, expert en perfidies, a de quoi faire douter.
Après 2 saisons d'errances où il n'a jamais vraiment trouvé sa place, s'offre soudain à lui la possibilité de redorer son blason, retrouver ses galons, récupérer son néo-galion, revivre la passion,...
Que va-t-il choisir ? Tempête sous le crâne du bouillant capitaine : rage ou courage ?
Sa trahison n'était que diversion. Bien sûr, qu'aviez-vous cru ? Que lui, le passionné, pouvait revenir en rampant réclamer son commandement ? Non, les hommes de cette trempe-là ne rampent jamais. Ils quittent la scène avec panache. C'est ce que Crais a fait [2].

[1] Sans doute à cause de ce que le clone Harvey lui a soufflé à l'oreille : le Scorpy-chou réclame vengeance avant tout et n'a rien du bon gros toutou de garde (pas la peine de nous bourrer le mou).

[Gandhi] On note au passage que c'est Scorpius qu'il interpèle ainsi

[2] Après tout, c'est bien lui le héros. Note de la relectrice ;)