Crais n'en finit pas de nous surprendre. De presque traître pour avoir laissé la vie sauve à Xhalax, le voilà devenu, en un tournemain, sauveur de la situation en enfilant la blouse de chirurgien inspiré.
L'homme a décidemment plus d'une corde à son arc. Si on connaissait depuis longtemps sa compétence à diriger un projet scientifique [1], on n'était pas préparé à le voir retrousser ses manches pour mettre la main à la pâte... pour autant qu'on puisse ainsi appeler les morceaux sanguinolents du boolite qu'il essaie de rafistoler.
A l'impossible nul n'est tenu dans cet univers sans queue ni tête. N'étant pas expert en anatomie boolite, on lui pardonnera les quelques maladresses évitée de justesse par Jool.
Ce qu'on s'explique moins de la part d'un scientifique et militaire chevronné, c'est ce qui le fait hurler à l'unisson avec Jool. Crise de nerf, perte de contrôle momentanée dirons les mauvaises langues. Que nenni ! Le brave capitaine en a vu d'autres ; sa réaction n'est que le fruit d'une empathie profonde avec Jool. C'est un passionné, un instinctif, il ne faut pas l'oublier.
Ce sont d'ailleurs ces qualités qui le poussent presque malgré lui à rejoindre John dans la mission qu'il s'est fixé, assumant le rôle de protecteur qui lui a été confié par l'autre Crichton sur son lit de mort.