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Les "crichtonismes" n'ont pas de limite pour s'exprimer. C'est ainsi que je classe les coups de poing donnés par John dans la cloison de ses quartiers pour faire croire à Rygel et à Stark qu'il est une "bête de s..." tant il est évident que cette manie bien terrienne de se vanter de prouesses sexuelles semble peu convenir aux pacificateurs pour qui ce n'est qu'un échange de fluides.

En situation de crise, son humour n'en laisse pas moins percer une certaine anxiété "On a laissé assez d'indices pour que même [Stevie Wonder] nous trouve."

On comprend que la situation lui déplait fortement de même que tout son environnement et plus particulièrement l'oarusk, fruit indigène, d'une puanteur extrème semble-t-il, qui lui inspire ce commentaire : "Surtout, rappelle-moi de ne pas en mettre sur mes céréales !"

En fait, la végétation entière de la planète semble partager cette même "qualité" et ce n'est pas sans lui rappeler les pets d'hélium de Rygel : "Quelle odeur ! Rygel est un enfant de coeur à côté de ça."

Comme toujours, chaque "qualité" a son défaut comme le découvre le malheureux Crais, pas du tout rassuré par l'avertissement de John "Ca va peut-être piquer un petit peu.... avertissement un peu optimiste : "D'accord ! C'est peut-être plus douloureux que je l'ai dit."

Décèlerait-on une petite pointe de malice dans cet aveu ? Après tout, Crais, on le voit bien, l'agace prodigieusement et il ne manque pas de le lui faire sentir dans la moindre de ses remarques : "Non, on ne tourne pas en rond parce qu'on n'est jamais passés par ici. On est perdus et on sait pas où on est."

Mais l'heure n'est plus à l'humour quand il s'agit d'aller au secours d'Aeryn, aux prises avec sa mère et l'empêcher de la tuer. Crais sera invité à faire le sale boulot à sa place : juste récompense pour s'être servi d'eux.

[Stevie Wonder] , compositeur-interprète (entre autes) du célèbre Free dont le thème a été repris dans la pub de la Banque Populaire, est aveugle, comme chacun le sait.