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Existe-t-il une justification à la violence ? Le bien peut-il triompher du mal ? Faut-il soigner le mal par le mal ? Autant de questions posées dans cet épisode qui ne donne aucune réponse.

Maldis, le maléfique, se nourrit de violence et de colère tel un vampire se gorge du sang de ses victimes alors que Zhaan doit livrer un dur combat avec elle-même pour libérer la violence qui est en elle. Pour triompher de Maldis et sauver son ami Crichton, elle devra déchaîner ses démons intérieurs : exercice douloureux et lourd de conséquences : son allié Liko y perdra la vie tandis qu'elle y perdra sa force spirituelle bienfaitrice.

Maldis se joue de la violence. Après s'être repaît des émotions de toute une planète, il entraîne Crichton et Crais dans une lutte à mort. Comprenant qu'il peut profiter longtemps de la haine de Crais envers Crichton, il libère le bouillant capitaine pour une partie de jeu du chat et de la souris galactique. Bien qu'il ait menacé Crichton d'en finir avec lui, on peut douter qu'il mette à exécution une menace qui le priverait d'un pion essentiel.

Aeryn et D'argo ne se posent pas de questions ; guerriers dans l'âme ou par éducation, ils considérent armes et violence comme le remède à la plupart des situations de crise. Guerrier lui aussi, Crais, le capitaine pacificateur, trouve un autre emploi à la violence ; il fait régner la peur parmi ses officiers à tel point que son lieutenant n'ose reprendre son commandement.

Rygel, lui, préfère la négociation à toute violence ; il ne peut se résoudre à dépouiller Crichton qu'après une prière et parce qu'il le croit mort. On a la conscience qu'on peut.

Seul être innocent : l'humain Crichton autour de qui toute cette violence se focalise. Innocent ? Mais pour combien de temps ?

Pour une fois, le titre français me semble moins nébuleux que le titre original : littéralement, cette (bonne) vieille magie noire même si pas tout à fait satisfaisant.