Zhaan et D'Argo font confiance au plan de Crichton, quoique de mauvaise grâce et ça ne dure pas. Aeryn tente de forcer la confiance de Larraq. Chiana ne fait confiance qu'à elle même. Personne ne croit Rygel.
Le virus force les uns à travailler avec les autres, et surtout à se méfier de tous.
Difficile de résoudre la situation quand le doute règne en maître et que, évidemment, il y a un délai à respecter. Sans parler de la nécessité de sauver l'univers…
Mais le plus fascinant c'est cette amitié partagée par nos héros, et réciproque, qui n'est pas basée sur une confiance absolue comme c'est souvent le cas. Ici on ne fait confiance ni aux capacités ni aux idées ni à l'intégrité de l'autre mais uniquement à son amitié. Et ça suffit. Amplement.
Les souvenirs qui surgissent à l'occasion de cette course aveugle contre la montre, se chargent d'ajouter à l'émotion ambiante. Certains en sortent avec des certitudes comme D'Argo qui ne veut plus jamais se laisser enfermer, d'autres sont moins catégoriques et regrettent encore un peu un futur dont ils rêvaient dans le passé.
Difficile de traduire "A bug's life" car en vo "bug" peut aussi bien faire référence à un virus qu'un insecte, … mais "Vie d'un virus" aurait été plus proche. Cependant le titre "virus" semble ok. De toute façon on parle plutôt de sa mort que de sa vie et si il y a une référence directe avec le film "A bug's life" elle m'échappe, si ce n'est que par tradition de nombreux titres d'épisodes Farscape font allusion au cinéma.