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Carnets de voyage > Saison 2 > 2.22 - Fatale dichotomie


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Le lundi 1er octobre 2007, par Crais_Addict

La banque intergalactique explosée, Jothee retrouvé, Crichton libéré, les ennemis anéantis, vient le temps de s'occuper des blessés à commencer par Moya, encore très mal en point.

L'aide de Crais s'avère encore une fois considérable puisque c'est lui qui les oriente sur Tocot, médecin surdoué de la planète des glaces. Personne n'objecte vraiment sur le montant exorbitant demandé pour soigner Moya, d'autant que les prix grimpent très vite.

Une nouvelle race apparentée aux humains, les Interons, fait son apparition. Crichton aura-t-il envie de les trouver s'il en réchappe ?

Chacun à bord de Moya a (re)défini son agenda personnel :

  • Rygel se procure un vaisseau puissant et rapide, sans nul doute pour rentrer chez lui
  • D'Argo veut s'installer sur une planète tranquille auec Chiana et Jothee... mais les deux intéressés ne semblent pas prêts à se fixer
  • Stark envisage de continuer sa route auprès d'une Zhaan enchantée.

On peut se demander si la tragédie qui secoue même les plus endurcis va remettre en cause tous ces plans.

La prise de possession de Crichton par le clone dont on estimait mal la malignité et qu'on croyait presque inoffensif nous plonge dans le pire cauchemard qui soit. La mise en scène est absolument magistrale. Le morphing n'est rien comparé aux changements d'expressions, d'intonations de Crichton pour devenir un autre Scorpius [1] au visage plus replet mais encore plus inquiétant. On n'est pas prêt d'oublier les passages où le clone assène des coups de plus en plus rudes.

S'il est facile de comprendre que le clone, ayant pris le contrôle de Crichton, cherche à contacter Scorpius, on peut se demander ce qui le motive dans le face-à-face avec Aeryn. Simple goût du jeu ? Pure malice ? Ou vengeance contre un Crichton qui a tenté d'éliminer Scorpius à plusieurs reprises ?

L'interlude sur la table d'opératlon est une invite à se recentrer sur ses priorités : la politique est définitivemeat écartée au profit des amis, des amours... quite à avoir des emmerdes.

[1] à ce titre, la VO est tout simplement époustouflante. Bravo à Ben Browder qui prouve ici combien ses Saturn Awards sont mérités