On est mal.... et bien au-delà de ce qu'imagine Chiana. Moya, biomécanoïde, est rongée de l'intérieur, Moya, vaisseau vivant, souffre, Moya, léviathan, est incapable de passer en combustion. Le choix entre être dévorée ou brûlée vive ne manque pas d'être angoissant.
On est pauvres, oui. Mais Aeryn, John et D'Argo, déjà partis recruter des mercenaires ne le savent pas encore et c'est tant mieux. On admire au passage la facilité et la rapidité avec laquelle les protagonistes sont retrouvés comme si l'équipage de Moya n'avait rien eu d'autre à faire que cartographier la région.
On est frellés, c'est rien de le dire. SCorpius est coriace, Scorpius a des alliés puissants, Scorpius est malin... et Scorpius est plus vivant que jamais. Il sait qu'avec Jothee comme monnaie d'échange, Crichton est de nouveau à sa portée, à sa merci. Pas question de le laisser s'échapper une nouvelle fois !
Crichton n'hésite pas longtemps avant de se livrer, non seulement pour libérer Jothee mais également dans l'espoir d'etre délivré, débarassé, d'une façon ou d'une autre, de la présence de plus en plus envahissante du Scorpius dans sa tête.
...mais on est une sacrée équipe, pourrait-on ajouter.
Les doutes, craintes et autres pensées très négatives de D'Argo à l'encontre de Crichton sont définitivement effacées et l'on ressent bien le choc de D'Argo quand il réalise que Crichton s'est sacrifié pour sauver son fils (et, par extension, pour lui) et à quel point il s'est montré injuste, voire carrément odieux, envers son ami terrien.
On pressent que les choses ne vont donc pas se passer si facilement pour le Scorpius triomphaliste de ce deuxième volet et qu'en dépit des difficultés, cette équipe pleine de ressources va tout mettre en oeuvre pour voler au secours de Crichton.
Les "allergiques" à Stark auront bien noté qu'il est à la fois l'homme par qui le sauvetage arrive et celui à l'origine de toutes les catastrophes : pillage raté, présence de Scorpius, incendie de Moya, mort des esclaves banics et, pour finir, redition de John.