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1.11 - NAISSANCE D'UN VORTEX
Revue
4

25 mai 2003

par drdxal

Cet épisode est étonnant. Au final, il est très bien et pourtant, à l'analyse, c'est le bazar complet.

A croire que les scénaristes ont eu une foule d'idées intéressantes et ont décidé de toutes les exploiter en même temps :
-  de nouveaux personnages colorés (les vorcariens et Furlow)
-  un décor à la Star Wars (village et garage) [1],
-  D'Argo et ses colères,
-  Aeryn frustrée puis tentée puis impuissante (aveugle) et finalement sauvant tout le monde,
-  Zhaan et ses radiations,
-  Crichton partagé entre son vortex, le désir de protéger D'Argo et Zhaan et d'emmener Aeryn,
-  l'emploi du vortex comme possibilité de retour mais aussi comme monnaie d'échange,


-  les primes offertes par le Capitaine Crais pour la capture des autres,…

Si on devait en tirer un tendance, c'est la frustration de D'Argo, Crichton, Aeryn,… mais pas du spectateur. Bien que cet épisode soit très bon, en large partie grâce à l'interprétation splendide (ou hilarante c'est selon) de Magda Szubanski alias Furlow, je déplore que certaines de ces idées n'aient pas été conservées pour des épisodes ultérieurs comme intrigues principales ou annexes mais traitées plus en profondeur ; Aeryn aveugle le temps d'un épisode, pas de quelques minutes, Aeryn réellement tentée par l'offre de Crais, Crichton déchiré entre son besoin de rentrer et celui de protéger les autres…

Par contre la traduction du titre est à nouveau très frustrante. Bien entendu « Naissance d'un vortex » n'est pas étranger à l'épisode mais le titre anglais « Till the blood runs clear » qui pourrait être traduit par « Jusqu'à ce que le sang coule clair » a une portée bien plus importante.

D'un part, il est tout à fait Farscapien puisqu'il fait référence au sang des Luxans qui s'il ne coule pas clair devient toxique -et pour qu'il coule clair il lui faut souvent une intervention musclée- et d'autre part il est le reflet de la situation actuelle de l'équipage de Moya. Il faut que leurs « liens » s'assainissent, se clarifient, sans quoi la situation risque de s'envenimer. Et c'est en partie ce qu'ils font dans cet épisode (D'Argo, Crichton et Aeryn), ils remettent les pendules à l'heure.

Il me semble que c'est non seulement un titre intéressant mais peut-être même un message des scénaristes ou même de David Kemper.

drdxal


[1] David Kemper a cité Star Wars comme l'un de ses deux films favoris lors de sa dernière "colonne" du magazine Farscape

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