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4.08 - ON A TOUJOURS BESOIN D'UN PLUS PETIT QUE SOI
Revue
4

3 octobre 2008

par Crais_Addict

Stress maximum pour une mission impossible heureusement compensé par un festival d'humour, de Pilote à Rygel en passant par la contribution involontaire de Scorpius.

Encore un défi pour John : il doit libérer ses compagnons, leur rendre leur taille normale, se débarasser de ses nouveaux poursuivants tout ça en évitant de se prendre la tête à propos de sa relation avec Aeryn. En bref, une journée très ordinaire !

L'équipage de Moya se retrouve à nouveau face à des méchants aux armes redoutables. C'est la seconde confrontation avec une race maîtrisant la technique de réduction des êtres vivants [1]. On s'étonne que cette technologie ne soit pas plus développée et utilisée étant donné l'avantage "de taille" qu'elle procure.

La réduction puis le confinement dans des espaces aussi exigus qu'une canette de bière donnent lieu à quelques scènes d'anthologie telle celle où le "pour une fois très sage" Rygel remet à sa place de gamine ignorante, Miss Je-Sais-Tout Sikozu.

On note au passage le côté pratique et gain de place de la méthode. Plus transportable qu'une cellule de prison classique, plus compacte qu'un sac à dos ou une banane : une façon originale de garder un oeil sur ses prisonniers (penser à en parler aux Pacificateurs !) tout en réglant le problème de la surpopulation carcérale.

A ranger également au rang des phénomènes ordinaires dans Farscape, l'aide de l'ennemi de toujours, Scorpius, pour défaire les ennemis derniers en date. Pour garder un rien de crédibilité dans son rôle de maître de l'impossible, John utilise Scorpius comme appât... à son insu et à ses dépends mais pour notre plus grand plaisir.

La menace scarane se précise. Après Crais, Scorpius et Grayza, les voilà eux aussi à la poursuite de Crichton. On en déduit (cela au moins est rassurant) qu'ils ne maîtrisent pas les vortex.

On découvre que ce sont les Scarans qui tirent les ficelles. Pour la seconde fois de la saison [2], il y a tromperie sur les apparences. Le fait que les scarans agissent à visaqe couvert prouve qu'ils ne sont pas vraiment en odeur de sainteté sauf parmi les crapules et autres fils de... L'exécution des co-pirates prouve bien leur absence totale de scrupules et le peu de cas qu'ils font de leurs alliés consentants ou involontaires. De quoi apporter de l'eau au moulin de Scorpius qui n'a jamais caché sa haine.

La nouvelle capacité de Chiana est encore une fois sollicitée. Comment, pourquoi, jusqu'à quand ? Pas d'indices nouveaux. Ses yeux semblent fonctionner comme une caméra dont la cellule se trouverait en surexposition provoquant éblouissement et cécité provisoire. Quoi qu'il en soit, ça tombe toujours à point nommé, peut-être provoqué par le stress des situations rencontrées.

Crais_Addict

P.S. Le jeu de mot du titre en anglais "I shrink therefore I am" ("je rétrécis donc je suis", au lieu de I think : je pense) ne se retrouve pas dans le titre français d'une grande banalité (to shrink = rétrécir mais aussi shrink = psychiatre).


[1] cf. 1.21 - La calcivore

[2] cf. 4.04 - Les merveilles de la lave


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