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BEAM ME UP !
Laissez-vous transporter

16 juillet 2005

par Crais_Addict

C'est les vacances, le temps des ballades ; on peut aller partout sans se presser. Enfin partout... c'est vite dit... et sans se presser... on va pas aller loin.

A moins d'utiliser les moyens du futur pour se déplacer... je veux dire, voyager... euh ! aller d'un endroit à l'autre... oui, enfin bref, aller ailleurs vite fait bien fait. Pour ce faire, les scénaristes/auteurs de science-fiction ne sont pas en manque d'idées.

Chez les brillants scénaristes de Farscape, le moyen le plus rapide même s'il reste aléatoire et dangereux, c'est... je vous le donne en 1000 : le Vortex, celui-là-même que Crichton essaie à coup de formules anciennes de faire apparaître avec l'espoir secret qu'il lui permettra de retrouver son monde (frell ! très chère, si vous saviez ! ces aliens, quelle dren !).

Il n'y a guère que dans Star Trek que les vortex se la jouent pépère et font acte de stabilité encore que... je parle là du vortex bajoran de Deep Space Nine. Vous savez, celui qui se trouve à la croisée des quadrants Alpha et Gamma. Les autres, eux, semblent être beaucoup plus furtifs au grand désespoir du Capitaine Janeway et de l'équipage de Voyager.

Ceci dit, dans Star Trek, ils ont quand même de quoi voyager vite puisque tous les vaisseaux de la génération Enterprise et après sont capables de passer en hyper-propulsion et se déplacer à Warp 5 Minimum. [1] Du côté Farscape, les scénaristes ont encore frappé et inventé une nouvelle forme de combustion. En VO, ça s'appelle Starburst : un truc à vous propulser vers les étoiles en moins de temps qu'il n'en faut à Pilote pour dire qu'on est arrivé... ailleurs.

A mi-chemin entre le vortex et le starburst, on a le point de saut babylonien. Heureusement, parce que Babylon 5 c'est pas vraiment la porte à côté. Question portes, justement, pas facile de départager la [jump gate] de Babylon 5 de la [stargate] utilisée par l'équipe SG1 dans la série éponyme. En fait, c'est tout simple, la stargate c'est rien d'autre qu'un point de saut avec un vortex à l'intérieur. Suffisait d'y penser ! [2]

Pour en revenir à nos moutons (oui, eux aussi ils sautent, je sais, merci, je passe mes nuits à les compter), rien de tel qu'un portail taelon pour déplacer les foules subjuguées et soumises. Dans [Invasion Planète Terre], les portails sont testés pour se rendre d'un point de la planète à l'autre mais faut pas croire que les pervers taelons s'en tiennent là. Sous leurs airs de pas y toucher, ils sont à la pointe de la technologie et peuvent carrèment se transporter en pensée.

Faut être vachement balaise pour faire ça. Dans Star Trek, ils sont encore obligés d'utiliser un téléporteur, leur pensée n'ayant guère évolué depuis que la Terre tourne. Bon, d'accord, depuis La Mouche, la version du caisson de base a bien changé. Non seulement on peut s'y mettre à plusieurs mais on ne se transforme pas en coléoptère, moquette ou entrailles fumantes comme lors des essais à bord du vaisseau de Galaxy Quest. C'est sans risque, promis juré !

Au moins, on sait où on va : suffit d'entrer les coordonnées et on y va quand on est prêt. Pas comme dans Sliders où, en dépit du minuteur, on se trouve toujours au même endroit mais toujours différent sous prétexte qu'on a changé... de quoi ? de temps ? de réalité ? de monde ? Tu parles d'une ballade. Pareil pour Sam Beckett, piégé par son accélérateur temporel dans Code Quantum ou les Voyageurs du Temps dans le Chronogyre.

Les expériences sont sans doute très enrichissantes si l'on part du principe que les voyages forment la jeunesse mais, à ce rythme-là, vont pas rester jeunes très longtemps [3]. Les scénaristes de Star Trek au moins, ils sont sympas et font rentrer tout le monde au bercail à la fin de l'épisode. De vraies mères-poules !

Bon, j'ai laissé la place d'honneur aux scénaristes de télé et ciné mais il ne faut pas oublier que la plupart des grandes idées viennent des cerveaux déjà bien partis d'écrivains de science-fiction, certains très avant-gardistes puisque la première évocation des voyages dans le temps, l'espace et les dimensions remontent... à plus d'un siècle. Comme le temps passe vite ! Des exemples ? Hé bien, Lewis Caroll et son Alice aux Pays des merveilles (1865). Ok, plus fantastique que SF le bon Lewis ! Mais aucun doute en ce qui concerne HG Wells et sa machine à remonter le temps (1895), Perry Rhodan et ses transmetteurs (1961) , Peter Randaet ses tubes de transdistorsion [4].

Entre ciné et papier, la BD et son pendant animé... le dessin animé, ou plus simplement l'animé (mouvance japonaise), nous offrent aussi leur interprétation de la technologie des déplacements spatio-temporels. J'en veux pour preuve les portes "à la Bab 5" vues dans Cowboy BeBop ou le Château ambulant de Misayaki, plein de posésie mais bien flippant aussi.

Evidemment, la liste est, comme on dit, non-exhaustive même si essayer de faire le tour de ces moyens de voyager m'a carrément épuisée alors que je suis restée là sans bouger [5].

Crais_Addict

P.S. A noter que dans Star Trek et Stargate, de très nombreux moyens de se déplacer coexistent et sont presque aussi variés que les peuples rencontrés par les équipes ST ou SG. Pour exemple, le passeur d'univers de STOS [6] ou le miroir trouvé par Daniel dans Stargate [7].


[1] Rhalala ! La tête de Trip quand il pousse enfin à fond les moteurs !

[{{jump gate}}] porte, portail de saut

[{{stargate}}] portail, porte des étoiles

[2] Mais non, je suis pas en train de dire que Stargate a tout pompé sur les autres. D'abord, Stargate moi, j'aime bien... enfin, j'aimais bien Jonas... il est parti, dommage :( ! En voilà un qui savait voyager. Dans le ventre d'une baleine, vous imaginez ? Bien plus confortable qu'un budong !

[{{Invasion Planète Terre}}] Earth Final Conflict

[3] d'autant que certains accusent déjà de sacrés signes de fatigue ; n'est-ce pas Professeur Arturo ?

[4] Les couloirs de translation - 1978

[5] sans bouger une parcelle de plasma, bien sûr, mais quel trip ! ;-)

[6] le passé, ép. 78, saison 3

[7] Une Dimension Trop Réelle, ép. 19, saison 1


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