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1.12 - LE FLAX
Crichtonismes
3

18 juin 2003

par drdsee

Tout comme dans l'épisode précédent, nous retrouvons John et Aeryn (décidément, ils deviennent inséparables ! !) à bord d'un module de Moya. John apprend à le piloter avec son aide ! Crichton, fier de lui et trouvant cela facile rétorque "les doigts dans le nez". Encore une expression qu'Aeryn a bien du mal à comprendre "Mes germes ont-ils mal traduits ?". Il lui apprend que c'est "une métaphore" et "qu'il en a encore tout un stock". Mais Aeryn trouve qu'il apprend vraiment très lentement, "plus lentement que le plus rapide des bleus". En effet, elle ne peut s'empêcher de le comparer à un pacificateur, sans doute à cause de son apparence. En tout cas, John montre de l'optimisme et de l'entrain.

Toutefois, ses maladresses sont toujours mal pris par sa camarade. Un faux geste ou un mouvement brusque lui valle "tu refais ca et je te tue !" Heureusement, il ironise et répond "J'ai failli percuter le soleil ?" tout en sachant qu'ils sont au milieu de nulle part, à des kilomètres de la première planète. Il finit par comparer cet espace vide à "un parking de supermaché un dimanche".

Face à une "Aeryn" plus que sérieuse, John lui demande de se détendre. Lui trouve cela drôle et "s'éclate, c'est Top Gun, l'ivresse de la vitesse".

Une secousse anormale se produit et que dit Aeryn ? "Qu'est-ce que tu as touché ?". Effectivement, la confiance envers John ne risque pas de l'étrangler.

Se relevant du choc qui les a violemment projeté au sol, john dit "qu'il a eu le coup du lapin et qu'1 ou 2 aspirines lui feraient du bien".

Aeryn ne pouvant croire qu'ils ont percuté quelques choses, il lui révèle "j'ai percuté un truc de plein fouet à 19 ans", une expérience qui lui sert d'argument pour la convaincre.

Face à sa possible mort, il parle du Paradis et d'un concept bien humain, l'au-delà. "Certains humains croient qu'on voit une grande lumière et qu'on finit quelque part avec les amis, la famille, les proches, tous ceux qui sont morts auparavant". Il demande ce qu'il en est pour Aeryn et elle annonce "quand on meurt, on meurt, on ne voit rien... !" Nous avons là une Aeryn bien cartésienne.

Petite drôlerie : alors qu'il va "mourir", John appréhende une piqûre "ca fait faire mal ?"

Plus tard, alors que la mort leur semble inévitable à l'un comme à l'autre, il se réconforte. Et alors qu'Aeryn trouve qu'il fait froit, il dit "plus froid que sous le cul d'une grenouille ! !"

Scènes pittoresques : passant à l'acte et se jettant l'un sur l'autre, d'Argo arrive pour les sauver. Tous se regardent d'un air penaud, étonné et lègerement gêné (que se soit pour nos deux "inséparables" ou d'Argo).

La touche humoristique : après les mésaventures de d'Argo avec son compagnon de voyage qui s'avère être une femme folle de lui ( ! !), John demande à Aeryn si elle est bien une femelle. Aucun mot, juste un geste qui en dit long. Et les regards aussi ...

drdsee

P.S. Episode drôle et riche : nous avons droit au sale caractère de Rygel qui s'ennuie et joue Moya comme mise à un jeu, à un d'Argo qui ne sait plus s'il veut trouver à tout pris son fils ou sauver ses amis (d'où un dénouement très drôle), et enfin à une cohabitation forcée de nos deux inséparables qui se sauveront mutuellement la vie. Une fin qui annonce un rapprochement.... à suivre.


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